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Mission de volontariat Laurence H.

par Laurence Houzé

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POURQUOI JE SOUHAITE FAIRE UNE DEUXIEME ANNEE DE MISSION ?

 

        Mon année aux Philippines a été incroyable ! Encore aujourd’hui, il est difficile de trouver les mots justes.                                                                                                                                                                                   

Cette mission ne s’est pas déroulée comme je l'imaginais et, avec tous ses imprévus, elle a été d’une telle richesse ! Et ce, tant sur le plan humain, personnel, que professionnel.

J’ai rencontré et partagé des moments forts avec les filleuls d’Enfants du Mékong. Ces moments simples et nos discussions parfois jusque tard le soir, m’ont permis de les découvrir et tisser une relation de confiance avec eux. Ces heures d’échanges m’ont fait prendre pleinement conscience de l’impact qu’a Enfants du Mékong. Beaucoup de ces filleuls pensaient ne jamais pouvoir étudier à l’Université faute de moyens, mais grâce à des adultes autour d’eux qui ont su voir leurs capacités, qui ont cru en eux, et ont sollicité Enfants du Mékong, ces jeunes sont diplômés. Voir la fierté dans leurs yeux et ceux de leurs familles m’a tout simplement comblée.

C'est pour ces raisons et tant d’autres que j’ai souhaité renouveler mon engagement.                                                                                                                      Je souhaite pouvoir continuer à œuvrer en faveur de l’éducation et de la construction de ces jeunes.

 

QUELLE SERA MA MISSION ?

 

Le cœur de ma mission reste le même : soutenir et donner les moyens aux filleuls de se construire un avenir meilleur, basé sur l’éducation et l’épanouissement. Toutefois, le contexte est ici différent.

Je suis basée à Phnom Penh, la capitale du Cambodge. Je suis Responsable de la vie professionnelle du Centre du Docteur Mérieux qui accueille environ 140 étudiants de l’Université. Passer du statut d’étudiant à jeune professionnel est toujours une grande étape souvent stressante et pleine d’incertitudes. L’objectif est donc de soutenir les filleuls dans le passage de ce cap.

Ainsi, ma mission est de les accompagner dans leur cheminement professionnel, leurs réflexions et leur prise d’assurance et d’autonomie.                           

Dans cette optique, je développe et coordonne les propositions de formations, conférences, tutorats pour ces filleuls, en m’appuyant et en développant le lien avec les entreprises locales.                                                                                                                                                                                                            Ces rencontres entre étudiants et professionnels permettent aux filleuls d’apprendre à valoriser leurs compétences académiques dans le monde du travail et de se constituer un réseau.                                                                                                                                                                                                                        

En parallèle, je suis Responsable du foyer étudiant des garçons en première année. Partager le quotidien de ces étudiants, faire des activités culturelles et éducatives avec eux et les guider dans cette nouvelle vie loin de leur famille sont autant d’aspects de ce deuxième volet de ma mission au Centre du Docteur Mérieux.

Enfin, je suis également amenée à aller à la rencontre de familles de jeunes filleuls aux alentours de Phnom Penh, pour mieux les connaître, comprendre leurs besoins, les soutenir dans le suivi de leur scolarité et, bien entendu, faire le lien avec leurs parrains.

POURQUOI SOUTENIR LES MISSIONS BAMBOU ENFANTS DU MEKONG ?

 

Les volontaires, appelés bambou, partent en Volontariat de Solidarité Internationale. Dans ce cadre, les frais liés à l’envoi en mission sont à la charge d’Enfants du Mékong. Les volontaires sur le terrain permettent d’entretenir le lien de fraternité et de confiance avec les équipes locales chargées des filleuls, mais également de les soutenir et de développer des actions au plus près des besoins des filleuls et de leurs familles.

L’action d’Enfants du Mékong vit au travers de cette coopération et cette co-construction.

C’est pourquoi, convaincu de cela, l’association continue à prendre en charge ces frais pour envoyer les volontaires. Chaque euro récolté viendra combler ces dépenses et le budget sera ainsi réorienté vers les besoins plus concrets des filleuls.

 

Ainsi, participer à ma cagnotte, c’est permettre à Enfants du Mékong de pérenniser ses actions de soutien aux enfants pauvres d’Asie.

Je vous tiendrai informés de ma mission tout au long de l’année.

Merci du fond du cœur pour votre générosité !

Laurence

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11/05/2023

M. à. J. S.

200 €

25/12/2022

100 €

Belle action.

03/06/2022

30 €

12/01/2022

M. à. J. S.

400 €

31/12/2021

K. P.

50 €

11/12/2021

A. F.

40 €

09/11/2021

M. B.

20 €

Plein de force à toi Laurence ! C'est magnifique ce que tu fais. Je suis fier de toi et bravo pour cette belle initiative !

20/10/2021

A. H.

100 €

19/10/2021

25 €

18/10/2021

F. E. I. R. C.

40 €

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  • Laurence Houzé

    Créateur de la page

    18/02/2023

    Arrivée des nouveaux étudiants et changement de foyer

    Fin janvier, a commencé une 2ème partie de ma mission à Phnom Penh. En cette fin de mois, les nouveaux étudiants franchement diplômés de leurs baccalauréats, ont faits leur arrivée au Centre du Docteur Christophe Mérieux.

    Ils viennent de provinces rurales. Tous découvrent la capitale. Certains viennent de Centre Enfants du Mekong, pour d’autres la vie en collectivité est une nouveauté.

    J’ai donc plié bagages chez les garçons de 4ème année et emménagé avec les 9 garçons de 1ère année – Promotion 25.

    Le lien s’est rapidement tissé. Tout en faisant le ménage dans notre nouveau foyer, nous nous répondions déjà en chantant à travers les étages. Ils sont pétillants, curieux et très motivés.

    Les Pro Pro (garçons en Khmer) sont toujours partants pour aider, découvrir Phnom Penh à vélo…

    A peine 2 semaines et déjà tant de choses. Nous avons fait l’élection des Présidents du foyer, visité le marché de nuit, le Palais Royal, entamé un puzzle, enchainé les parties de Dobble, repeint les chambres du foyer…

    Souvent, je les observe avec affection et admiration. Ils sont en train de construire leur avenir. Un jour, certainement, ils regarderont derrière eux avec nostalgie en pensant aux années passées ensemble au Centre du Docteur Mérieux. Ce centre qui les aura vu devenir de jeunes adultes responsables.

    Ces garçons qui, sur le papier n’étaient pas promis à de grandes études, se retrouvent aujourd’hui ici. Ici dans cette Capitale, cette grande ville. Beaucoup disent être effrayés par la circulation mais tous sont curieux de découvrir e sont déjà devenus de vrais pilotes.

    Peut-être n’ont-ils pas encore conscience de la force qu’ils ont au fond d’eux, mais tous semblent prendre la mesure de la chance qui leur ait offerte.

    Hier soir, les Pro pro de 1ère année ont invité les Pro Pro de 4ème année chez qui je vivais avant.

    Après un diner et des jeux de présentation organisés par les aînés, ces derniers ont eu à cœur de donner des conseils aux nouveaux venus. Tous étaient attentifs. Ce moment simple, m’a remplie de bonheur. Les liens se créent… et ce n’est que le début.

    Les garçons de mon ancien foyer (4eme année) et ceux de mon nouveaux foyer (1ère année)

     

    Visite de l'Institut Français du Cambodge avec la nouvelle promotion

  • Laurence Houzé

    Créateur de la page

    30/11/2022

    Arrivée à Phnom Penh

    Le Cambodge, le début d’un nouveau chapitre.

    Voici 2 mois que mon avion a atterri dans la Capitale.

    Loin de Samar, et de ces paysages verdoyants, je suis arrivée dans une ville en ébullition.

    Assise à l’arrière du scooter, malgré la pollution ambiante, j’ai rapidement retrouvé l’odeur de l’Asie continentale. Un mélange d’épices et, de sol mouillé après la pluie. Cette odeur m’a instantanément donné le sourire. J’allais retrouver l’Asie que je connais, sa culture, sa gastronomie.

    Ici, au Centre du Docteur Merieux, l’essence de ma mission reste la même : œuvrer pour donner la chance à des jeunes d’accéder à l’éducation et ainsi devenir acteur de leur avenir. Mais mon action et mon quotidien se traduisent différemment.

    Les étudiants sont environs 150. Pas simple de se souvenir de tous les noms, les cursus scolaires. La plupart bénéficient du soutien de leur parrains depuis de nombreuses années, et ont donc fait l’expérience de la vie en Centre EDM depuis leurs années collège. De fait, il s’agit d’étudiants soudés, autonomes et très occupés. Ils jonglent avec brio entre leurs cours dans leurs Universités respectives et les cours complémentaires du centre Merieux.

    Les filleuls sont très impressionnants. Certains enfourchent leurs vélos dès 6h le matin pour se rendre à l’université. Après une longue journée de cours, ils viennent au Centre Merieux pour prendre leur diner tous ensemble puis suivent des cours de langues, ou professionnels de 18h à 20h.

    Le weekend, beaucoup ont cours le samedi. Ces jeunes adultes ont des semaines bien remplies.

    Ils sont baignés dans un océan de connaissances. Tout ce savoir est une chance pour ces jeunes adultes qui sans le soutien financier de leur parrains et marraines n’auraient pas eu la possibilité d’exprimer leur détermination à réussir. Ils ont su se saisir de l’opportunité qui leur a été proposée. A présent, ils font le choix de se battre, de se focaliser sur les études malgré les difficultés de leurs familles en parallèle. La réussite est leur objectif. Pour eux, pour leurs parents, grands-parents, membres de leur fratrie.

    Au Centre Merieux, mon rôle est de les aider à faire le lien entre leurs apprentissages, leurs compétences afin de grandir et se construire en tant qu’adulte et en tant que professionnel.

    Les étudiants apprennent énormément, mais souvent cela reste pour eux très scolaire et plaqué.

    Grandir, c’est être indépendant au quotidien, mais aussi être capable de prendre des décisions éclairées. Au Centre Merieux, avec l’équipe Khmer, nous proposons des activités permettant de mettre en pratique leurs apprentissages, développer leur esprit critique…

    Je pourrais vous en dire plus dans ma prochaine newsletter.

    En tout cas, bien que ma mission soit très différente, ce qui est souvent déconcertant, j’ai d’ores et déjà pu voir à quel point les actions menées par EDM depuis 25 ans à Phnom Penh sont importantes.

    • Lors du Water Festival, j’ai eu la chance de visiter des étudiantes retournées dans leur famille pour l’occasion. Toutes sont issues de familles très précaires vivant au rythme des récoltes ou des recettes de leurs petits emplois. Aujourd’hui, ces jeunes sont l’espoir de leur fratrie. Elles savent que leur réussite est synonyme « d’espoir » pour leurs petits frères et sœurs. Leur aînée pourra payer leur scolarité et leur permettre d’aller à leur tour à l’Université.
    • Enfin, le Centre Merieux compte 21 promotions d’étudiants diplômés. Autant de réussite et de chemin de vie qu’il est bon de garder en tête. Ainsi ces anciens élèves sont cette année mis en lien avec les étudiants actuels afin de les coacher sur le plan professionnel. En les contactant, ce n’est plus aux timides filleuls que je parle, mais à des adultes Ingénieurs Civil, Avocat, Architectes, Chefs d’entreprise… Ils se sont construits, ont réussi, ont fondé leurs familles, et répondent toujours présents pour transmettre leurs savoirs et partager ce qu’ils ont reçu durant toutes leurs années en tant que filleuls.

    Il est là l’esprit d’EDM auquel je veux contribuer : une chaîne de solidarité qui lie des parrains en France, des familles au fin fond de l’Asie, des filleuls qui n’attendent qu’une main tendue pour montrer de quoi ils sont capables, et ces anciens filleuls toujours aussi fiers de faire partie de cette grande famille.

  • Laurence Houzé

    Créateur de la page

    27/08/2022

    Une page pleine de magie se tourne...

    Le 27 aout 2021, je recevais un mail d’Enfants du Mekong pour me dire qu’après plus d’un an d’attente, je pouvais enfin avoir un Visa et m’envoler pour les Philippines.

    Cette nouvelle que je n’attendais plus à changer ma vie en un claquement de doigts.

    Toutes mes projections concernant cette mission, sont restées de l’ordre de l’imaginaire. Cette mission a été à la fois difficile et merveilleuse, mais surtout d’une richesse incroyable.

    Vivre avec ces étudiants, découvrir leurs histoires, leur culture, partager leurs larmes et leurs fous rires m’a touchée en plein cœur.

    Ces filleuls qui viennent de familles où ce qui est appelé « maison » n’est que contreplaqués, toits en Nippa (feuilles tressées), ou tôles rouillées, et qui pourtant étudient coute que coute. Parfois à la lueur d’une bougie après avoir aidé leurs parents à la rizière en sortant d'une journée de cours.

    Et ces Responsables de programmes locaux, sans qui l’action d’Enfants du Mekong ne serait rien. Malgré leur vie personnelle et professionnelle, ils prennent soins des filleuls, organisent des meetings pour les faire grandir. Et surtout, ils s’adaptent chaque année aux nouveaux volontaires qui arrivent tout droit de la France sans connaitre le waray (dialecte de Samar), et la culture.

    Lors de mes fêtes de départs à Samar, beaucoup m’ont remercié pour mon sacrifice. En réalité, je n’ai pas eu le sentiment de faire un sacrifice. Malgré les moments difficiles emprunts de doutes (et un manque de salade verte-conté-pain-vin rouge), j’ai eu le sentiment d’être moi-même, et de recevoir tellement des personnes qui m’ont entourée.

    Il est temps pour moi de quitter cette île que j’aime tant, et ces personnes qui ont marqué cette année magique.

    C’est une page qui se tourne, mais l’aventure EDM n’est pas finie.

    Après 3 semaines en France pour me ressourcer auprès de mes proches, je m’envolerai le 17 septembre, cette fois pour le Cambodge.

    Direction Phnom Penh, la capitale et changement de mission. Je serais Responsable de la vie professionnelle pour les étudiants à l’Université du Centre du Docteur Merieux. Il s’agira de développer et coordonner les propositions de formations pour ces filleuls afin de leur permettre de valoriser leurs compétences académiques dans le monde du travail. Cela passe également par la mise en place de partenariats avec les entreprises locales, afin qu’elles puissent leurs proposer des stages, des rencontres, des tutorats, et pourquoi pas un emploi à la suite de leurs diplômes.

    En parallèle, je serais Responsable du foyer étudiant des garçons en première année d’Université. Je vivrais avec eux et aurait un rôle de guidance et de soutien.

    Même s’il est encore difficile de réaliser et de se projeter dans cette nouvelle mission, j’ai hâte de voir ce que cette année Cambodgienne me réserve.

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Depuis 1958, Enfants du Mékong soutient l'éducation des plus pauvres et les enfants en situations de détresse. Ce sont près de 23 500 enfants parrainés et 60 000 enfants soutenus qui peuvent ainsi accéder à l'éducation. Enfants du Mékong soutient la construction d'une centaine de projets de développement par an (écoles, foyers d'accueil...) et gère 11 centres et 200 foyers. Enfants du Mékong  intervient dans 6 pays : Vietnam, Thaïlande, Laos, Philippines, Cambodge, Birmanie. Pour plus d'informations: www.enfantsdumekong.com