Chère famille, chers amis,
J’ai la joie de vous partager mon prochain engagement au Cambodge avec Enfants du Mékong, pour une mission d’un an. Vous trouverez sans doute les réponses à quelques questions que, peut-être, vous vous posez :
Pourquoi je pars en volontariat :
Ma vie ici, la France, les études, c’est bien tout ça, tranquille… et hop ! Que se passe-t-il donc dans cette tête-là ?
Aujourd’hui, je me mets au service de personnes plus pauvres que moi, à leur rythme et j’apprends moi aussi à vivre simplement.
Ainsi, je vais sortir de chez moi, ouvrir grand les yeux et les oreilles sur le monde qui m’entoure, et m’arrêter auprès de ces gens qu’on appelle les « petits », mais que mon saint patron aimait à nommer « maîtres ».
A l’origine de cette démarche, j’ai éprouvé quelque chose d’assez balèze, bien que peu bruyant : le désir de donner du sens à ma vie.
C’est vrai qu’il existe beaucoup de façons de donner du sens à ses actes, et bien voici le moyen que j’emploie !
Pourquoi je pars avec Enfants du Mékong :
J’ai connu Enfants du Mékong par une famille amie : c’est ce qui m’a poussé à visiter le site internet.
C’est une association étonnante, vous savez, l’atmosphère y est bienveillante et familiale !
Enfants du Mékong m’a attiré par les valeurs dont elle vit et qui guident la façon d’être et d’agir en Asie. J’y ai adhère, et elle m’invite à prendre part à son beau projet.
J’ai confiance dans l’expérience de l’association, qui envoie des volontaires depuis bientôt 35 ans, et qui assure une continuité des actions menées sur le terrain.
Ce que je vais faire en mission :
Je pars pour un an au Cambodge, et je vais succéder à Athanase Boissonnet au poste de coordinateur de programmes.
Je serai basé à Kampong Cham, ma mission s’étendra sur la région Est du Cambodge. Je serai « les yeux et les oreilles » d’Enfants du Mékong dans les différents programmes de parrainage que je visiterai régulièrement.
Un volontaire Bambou s’attèle à « être » avant de « faire ». Être humble, à l’écoute, cultiver un lien d’amitié entre l’association, les acteurs sur place, et bien-sûr, les enfants.
En ce qui concerne le « faire », je rencontrerai les responsables des programmes, qui sont le plus souvent des religieux ou des professeurs. Je vérifierai que les fonds donnés servent véritablement à l’éducation des enfants, j’assurerai le lien entre les parrains occidentaux et les filleuls khmers. Enfin, j’aurai la responsabilité de faire le suivi des parrainages, d’en ouvrir de nouveaux ou d’en clôturer d’autres.
Pourquoi soutenir les missions Bambou EDM ?
La mission d’un volontaire Bambou revient à environ 9500€ pour 13 mois. Cet argent sert pour les déplacements, assurances, logement, pour la vie au quotidien, etc … Pour éviter de piocher dans les budgets destinés à aider directement les enfants dans leur accès à l’éducation, je me suis engagé, comme chacun d’entre nous, à collecter des fonds.
Chaque don est défiscalisé à hauteur de 75% de son montant (--> exceptionnel, n’est-ce pas ^^) !
Bonne nouvelle ! Pour les personnes assujetties à l’impôt sur le revenu : afin d’encourager l’élan de générosité des Français en cette période de crise, qui impacte lourdement la vie des plus démunis (décrochage scolaire, pas de couverture sociale, dettes…), la loi des finances rectificatives a porté le plafond de déduction fiscale de 552€ à 1000€, pour les dons déductibles à 75% !
Et si ce n'est pas votre cas, ne dit-on pas que les petits ruissaux font les grandes rivières ? ;)
Enfants du Mékong vit grâce à vos dons : votre soutien et votre aide sont précieux !
