04/09/2023
B. B.
1 000 €
Une pensée d'Oncle Steph et tante Béa pour redémarrer la seconde partie de votre mission. Profitez-en bien. Nous vous embrassons. Bonne fin de mission.
20/06/2023
A. F.
100 €
J'espère que votre mission se passe bien ! Et que cele profite autant à vos protégés qu'à vous ! Bisous Cordialement
11/04/2023
D. B.
100 €
02/04/2023
J. B.
100 €
10/03/2023
V. R.
100 €
02/02/2023
I. F.
600 €
Flore et Martin Fabritius
Créateur de la page
24/10/2022
PCHUM BEN - FÊTE DES ANCÊTRES
Pour commencer la série "fêtes et traditions au Cambodge", voici un petit descriptif de la première fête à laquelle nous avons pu assister depuis notre arrivée : "Pchum Ben", c'est-à-dire Fête des morts, ou Fête des ancêtres, dans la tradition bouddhiste.
Cela se déroule fin septembre (ou début octobre). Pchum Ben est aujourd’hui la seconde festivité la plus célébrée au Cambodge après le Nouvel An khmer (en avril). Les festivités durent 14 jours. Donc pour nous, c'était 14 jours de réveils matinaux grâce aux bonzes –les moines bouddhistes – qui commencent leur litanie à 4h tous les matins dans les micros de chaque pagode !!
Mais pour l'ensemble de la population, c’est la dernière journée qui est la plus importante. Les 3 derniers jours du festival sont fériés dans l’ensemble du pays : cela permet aux familles de se réunir dans leur ville natale, de cuisiner et de se rendre à la pagode auprès de leurs ancêtres. Tous les jeunes de notre centre ont pu retrouver leurs familles, et le centre a fermé quelques jours... l'occasion pour nous de faire un premier séjour à Siem Reap pour y retrouver d'autres volontaires Enfants du Mékong.
Lors de Pchum Ben, les Cambodgiens honorent leurs ancêtres jusqu’à 7 générations en arrière. En effet, même si la plupart des créatures terrestres se réincarnent à leur mort, certaines âmes, en raison de leur mauvais Karma, restent prisonnières des esprits. Chaque année, Yama le Dieu des enfers, libère les âmes errantes pendant 15 jours pour qu’elles puissent partir à la recherche de leurs parents encore en vie, méditer et se repentir. Cette période est consacrée par les vivants à se recueillir et prier pour réduire l’influence du mauvais Karma de leurs ancêtres, en proposant des offrandes pour ceux qui sont restés dans le monde des esprits.
Pendant la célébration, les fidèles visiteront au moins 3 pagodes et les lieux où leurs ancêtres sont décédés. Pour l’occasion, les Cambodgiens se parent de leurs plus beaux atours. Voici quelques photos de nos étudiants avec leurs familles :
Une fois à la pagode, les Cambodgiens allument des bâtons d’encens et des bougies. Sur fond de musique traditionnelle jouée par des hommes, chacun dépose ses offrandes aux ancêtres : argent, riz, et friandises (gâteau de riz gluant enroulé dans des feuilles de bananier, préparé par les femmes la veille). Les gâteaux restants sont partagés avec les bonzes et les amis et voisins. Un peu gluant... mais appétissant (ou pas).
Flore et Martin Fabritius
Créateur de la page
29/09/2022
Des nouvelles du Cambodge - Septembre 2022
TCHOUM RIEP SOUR ! BONJOUR !
Voilà plus d'un mois que nous sommes arrivés au Cambodge, et une chose est sûre : il y a eu du changement.
Pour nous mettre dans l'ambiance, nous avons commencé par 3h de voiture, 45 minutes de taxi, 20h d'avions, puis un tuktuk, un camion, 3h de bus et encore un tuktuk pour gagner notre nouvelle maison... exténués mais contents d'être arrivés. Et heureusement, les garçons ont été super sages pendant ce loooong trajet.
Nous avons d'abord eu la chance de passer 4 jours avec les précédents volontaires. Présentation des staffs, transmission des dossiers de la mission, installation dans l'appartement. Mais surtout, une belle surprise nous attendait : les étudiants et les anciens volontaires nous avaient préparé un superbe spectacle de bienvenue, sur fond de danses traditionnelles et biographie du fondateur d'Enfants du Mékong, suivi d'un grand banquet festif. Nous étions très heureux de faire la connaissance de nos nouveaux colocataires de cette manière, et les sourires sur leurs visages illustraient bien l'ambiance joviale qui règne au centre.
Quand nos prédécesseurs sont repartis en France, il faut avouer que nous nous sommes sentis un peu perdus. Imaginez-vous : une chaleur étouffante et des pluies torrentielles, une langue pas vraiment intuitive, des aliments étonnants dans nos assiettes (vous reprendriez bien des pattes de poulet?), des dizaines de visages inconnus et de prénoms impossibles à retenir, des attaques de moustiques et de fourmis de feu, beaucoup de bruit (surtout la nuit, à partir de 4h du matin)...
Mais le flambeau est désormais bien repris, et nous allons vous expliquer notre mission ici (car oui, enfin, nous avons compris ce que nous devons faire !).
L'association nous demande d'être "ses yeux et ses oreilles" sur le terrain. Voici comment cela se traduit en pratique :
1) faire le lien entre les enfants parrainés (les filleuls) et leurs parrains français : leur remettre leur parrainage qui leur permet
d'être scolarisés (sous forme d'argent, de sac de riz et de kit d'hygiène), prendre de leurs nouvelles, s'assurer qu'ils suivent bien les cours à l'école, s'informer des changements éventuels dans leur vie familiale, identifier de nouveaux besoins
(construction d'un puits, rénovation de l'école, réparation de la maison familiale) et transmettre toutes ces nouvelles à leurs
parrains par courrier. Au total, environ 440 enfants sont soutenus par l'association dans la région de Battambang ! 57 vivent
avec nous dans le centre, 34 sont des étudiants post-bac vivant en foyer ou colocation dans la ville. Les autres vivent
chez eux, et sont regroupés par "programmes isolés" (dans leur village). Pour tous les accompagner, nous agissons
avec 2 travailleurs sociaux (Rithy et Ray), une religieuse philippine (Sister Vangie), et une super grand-mère, membre d'un
organisme bouddhiste (Madame Sopha).
2) pour les jeunes de notre centre, proposer des activités éducatives le samedi (ils rentrent chez eux seulement tous les 3 mois), ayant pour axes : se connaître soi-même, s'ouvrir au monde, trouver sa place dans la société. Le reste de la semaine, notre rôle auprès d'eux, c'est tout simplement de partager leur quotidien !
3) gérer la comptabilité de l'association sur le terrain : fonctionnement du centre, distribution des parrainages, afin d'être garants de la bonne utilisation des dons.
4) dernière mission, et pas des moindres : s'occuper de nos garçons ! Cyprien (3 ans et demi) a fait sa rentrée à l'école française et est ravi d'apprendre quelques mots en khmer. Roch (20 mois), d'abord déprimé de devoir rester seul avec
ses parents, est finalement très content de voir du pays en visitant les programmes isolés avec nous.Vous voilà briefés sur notre mission de "bambous". Pour des informations sur la vie au Cambodge, les traditions khmères, les projets de l'association ou autres détails croustillants, il faudra attendre les prochaines gazettes !
Un grand merci pour vos marques de soutien, nous sommes toujours touchés de recevoir vos messages.
N'hésitez pas à nous écrire, ou à nous poser des questions. Nous serons ravis de pouvoir davantage partager avec vous.
Nous vous embrassons
Martin, Flore, Cyprien et Roch
Depuis 1958, Enfants du Mékong soutient l'éducation des plus pauvres et les enfants en situations de détresse. Ce sont près de 23 500 enfants parrainés et 60 000 enfants soutenus qui peuvent ainsi accéder à l'éducation. Enfants du Mékong soutient la construction d'une centaine de projets de développement par an (écoles, foyers d'accueil...) et gère 11 centres et 200 foyers. Enfants du Mékong intervient dans 6 pays : Vietnam, Thaïlande, Laos, Philippines, Cambodge, Birmanie. Pour plus d'informations: www.enfantsdumekong.com